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petit journal de la ville

21 juillet 2012

INTERLUDE : VIEUX POEME

Etait-ce assez ?

Ce n'était pas assez

Il fallait donc aller plus vite

Les foulées d'oiseaux

L'élan de la peur

Ce n'était pas assez

Il fallait donc ramper

Le corps en sa poursuite

Traîner ses maux

Ce n'était pas assez

Il fallait donc mourir

Et avoir la paix...

Aux regards d'autres regards

A d'autres vies incohérentes

La collision des pensées

L'aurore désespérée

Ce n'était pas assez

Il fallait donc s'éloigner

Et promettre silence

Se dire fou et le transcrire

Se décrire en erreur

Se décrire en horreur

S'excuser de malfaçon

Accepter l'abandon...

Etait-ce assez ?

 

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12 juillet 2012

HISTOIRES D 'AUTO...

SL370002Ce matin, en allant au travail, 6h 45, je déboule vivement dans mon auto sur la nationale. Le feu passe à l'orange et je ne sais pas pourquoi, je stoppe net. Je sais pourtant que ce feu-là reste un long moment au rouge. Et là, un oeil dans le rétro, je vois un type qui m'engueule de sa bagnole ! Je lui fais un signe révélant mon fatalisme. Le type peste encore. Ca, c'est de l'incitation à brûler les feux... Il fait vroumir son moteur intimidant, je ronge mon frein plutôt zen. Longues minutes où je sifflote tandis que l'autre derrière commence sa journée à fond de stress ! Le feu libérateur passe au vert, je démarre illico... manquerait plus que je cale... le type descendu de sa bagnole, fou de rage, me traitant de connasse...un flingue, peut-être ?


Mon père avait une DS 21. Il en était amoureux... Moi, pas. J'avais l'impression d'être dans un bateau et lors des trajets assez longs, je vomissais à coup sûr. Oui, elle était belle cette Citroën et surtout techniquement à la pointe. Il était comme un enfant, lorsqu'au démarrage, elle se levait du sol majestueuse. Et puis, c'était la voiture des ministres et chefs d'état... Il galérait car il allait souvent chez le garagiste ; il était tombé sur un os. Elle lui coûtait cher, cette bagnole, au désespoir de ma mère mais il n'arrivait pas à s'en séparer...comme une maîtresse... Un jour, il se résigna et à mon grand soulagement, il opta raisonnablement à la vue de sa grande famille, pour une 404 Peugeot, fiable et solide comme une amie...

Aujourd'hui, il y a un autre truc incroyable que j'ai vu à la télé. Sur la 5, une émission de débats avec tout plein d'experts et d'économistes. Le sujet, c'était l'annonce de la fermeture de l'usine de PSA d' Aulnay. 8000 emplois, sans compter les sous-traitants... Ces experts récitaient leur vérité sans état d'âme. Un mélange de pessimisme et de cynisme. "L'industrie automobile française se meurt, c'est la faute aux charges, aux travailleurs trop payés... c'est foutu, circulez (à pieds donc), rien à voir et rien à faire..." Cela fait des années que tout le monde connaissait cette issue et personne n'a rien fait. Les dirigeants de PSA, attendant la fin de l'élection présidentielle pour annoncer la triste nouvelle...

Le soir même, sur une autre chaîne, dans une émission divertissante, sur le même thème, étaient invités le délégué syndical de l'usine qui est aussi militant à Lutte Ouvrière et le Maire de la ville d'Aulnay. Là, pas de résignation mais la volonté de se battre. La lutte commence. Je ne voudrais pas être à la place du ministre du Redressement Productif Arnaud Montebourg. On va enfin savoir si la politique sert encore à quelque chose... le volontarisme contre le fatalisme.

Pourtant, il n'y a pas si longtemps, Ford a fermé son usine de Blanquefort en Gironde. Il y eu un repreneur First qui a été repris par Ford ! Les types ont sauvés leurs emplois avec l'aide des politiques du coin. Ils ne fabriquent plus de boîtes automatiques, c'est tout. Les ouvriers de PSA, savent très bien tout ça... la pression va être énorme. Un peu comme moi ce matin, au moment où le feu est passé au vert...

P.S : j'oubliais un détail. American Motors a fusionné avec PSA et lui a "conseillé" de plus plus vendre ses automobiles en Iran... cause la bombe atomique ! L' Iran, deuxième marché pour PSA ! Oui, c'est de la politique et oui, dans ce cas, la politique sert à ça : servir des intérêts particuliers même si le prix a payer pour les salariés est exorbitant.... DURA LEX, SED LEX... du capitalisme...

 

4 juillet 2012

Journée de repos. Ce matin, je suis allée vers

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Journée de repos. Ce matin, je suis allée vers Mériadeck, déposer un dossier. Les femmes de l'accueil, étaient sur la chaussée, elles fumaient et papotaient. Cela devait être très important car elles ne m'ont même pas vue arriver et attendre. Bon, il était pas loin de midi... A l'intérieur du bâtiment, derrière une baie vitrée, une autre femme, l'air dépité, est venue à  ma rescousse. Je suis montée à l'étage indiqué et j'ai toqué à la porte 112. Derrière leur bureau, trois femmes s'ennuieraient en tapotant distraitement sur leur clavier. Je m'adressais à la première venue. L'ambiance était morose, je déposais mes papelards, merci et au revoir. Ces six femmes, entre quadra et quinquagénaires à première vue, loin d'être désagréables étaient plutôt indifférentes et préoccupées par autre chose. Je dérangeais leur train-train à quelques minutes de la pause-déjeuner.

Je repartais à pieds vers le tram. Tous les trottoirs sentaient l'urine. Je trouvais refuge au cimetière de la Chartreuse, histoire de respirer... L'endroit plutôt bucolique sentait la tranquillité et était propice à la méditation. Loin des vivants indifférents, j'admirais alors de vieilles sépultures...

Un vieux poème pour l'odeur...

Un mimosas s'éprend du ciel

des gouttes de soleil

qu'un peintre naïf du coin de l'oeil surveille

de son céleste fauteuil.

 

Un mimosas s'éprend du ciel

s'élance en artifice

vers un ange de malice.

.

Bien mal à l'aise

en équilibre sur la chaise

sans ligne et sans boussole

je suis là, attachée au sol.

 

Je ressemble à quoi sous mon chapeau de paille

une échelle sous les bras, les cheveux en bataille

Un géant s'éprend d'un ciel souverrain

et le peintre naïf sourit serein.

2 juillet 2012

TRANSHUMANCE

Aujourd'hui, c'est transhumance...

Nos 20 patients sont transférés dans un autre service pour l'été. Le nôtre ferme. Après la toilette du matin, ils sont descendus au rez-de-chaussée. Tous prendront leurs repas dans leur nouvelle chambre. C'est un peu la panique comme tous les ans. L'informatique a du mal suivre. La société privée du téléphone et de la télévision s'en mêle les lignes et les numéros de chambre...Enfin, rien ne marche comme d'hab dans notre douce contrée. Mieux, cette année, cause restrictions budgétaires, il n'y aura pas de personnel alloué pour nettoyer et ranger le service. Le personnel est dispersé dans les autres services pour remplacer les congés d'été. On se débrouille. On pare au plus pressé...

Ça optimise dur à l'hôpital...Ça priorise et ça agace tout le monde. Les patients d'abord. La plus stressée est la psy du service, oui nous avons une psy. Il va falloir qu'elle fasse la causette et réconforte tous les patients cet après-midi. C'est que ce grand chamboulement des habitudes, ces petites tracasseries (on égare les valises,  on oublie les déambulateurs...on échange lunettes et dentiers...(non, ce n'est pas vrai)) ;  cette transhumance de fauteuils roulants, perturbent nos anciens. Cela réveille les douleurs...

Le personnel ensuite, lassé des allers et retours, des bugs en tout genre, qui s'active pour assurer la continuité des soins. Malgré l'affichage et l'information donnée, les ambulances, les livreurs et les familles passeront le mois encore à se casser le nez sur les portes closes de mon service abandonné...

La France, quoi ! Où tout finit par arriver mais pas du premier coup.... où tout est possible mais où jamais rien n'est simple.

A la fin août, il faudra recommencer, la transhumance dans l'autre sens... vaut mieux ne pas y penser et partir en vacances...

1 juillet 2012

Je me souviendrais longtemps de la journée

Je me souviendrais longtemps de la journée d’hier…

Cela faisait des mois que je recherchais ma meilleure amie de 30 ans. Je l’avais perdue de vue et j’avais appris par hasard qu’elle divorçait. Son mari était aussi notre ami…

J’avais alors entrepris des recherches sur internet pour les retrouver. C’était une nuit, assez tard, et devant mon écran s’affichait  un avis laconique de décès. Juste le nom de son mari. J’étais restée prostrée un long moment, je ne trouvais aucune autre information pour confirmer cette triste nouvelle. Sur Facebook,  je trouvais le nom de leurs deux filles, devenues jeunes adultes. Je m’inscrivais alors pour leur envoyer un message. Aucune réponse ne me parvint jamais…

Je pensais souvent à eux, leur mariage, nos soirées à jouer au Trivial Poursuit, nos journées de vacances avec nos enfants…Au temps qui passe assasssin…

Hier donc,  je décidais de laver ma voiture qui était dans un état minable. Les oiseaux du quartier adorent sa couleur… Puis, comme ça, je décidais d’aller faire quelques courses.

Alors que je me dirigeais vers les caisses, à l’intersection d’un rayon, je tombais sur ma meilleure amie. Ses yeux d’une tristesse infinie, confirmèrent mon horrible pressentiment. Nous sommes bien restées une heure, là devant nos caddies, indifférentes aux allées et venues des autres consommateurs.

Ils étaient en instance de divorce et partageaient encore pour quelques temps le même toit, leur maison. Un matin, alors que son réveil-matin s’affolait, elle l’avait trouvé mort dans son lit. C’était il y a 3 ans. Je ravalais mes larmes. J’avais devant moi une morte vivante. La blessure était béante. La femme que j’avais connue si joyeuse et volontaire avait disparue… Je réussis quand  même à la faire sourire de mes exploits dérisoires. Nous avons  échangé nos numéros de téléphone…Elle a gardé celui du portable de son mari Bernard…

Le soir, je suis allée faire un tour dans le parc de mon quartier. Il y avait la fête des assos : danse orientale et concert sympa d’un groupe vocal et de percussions très original :  Les Rythmopathes. Garçons et filles, délirant joyeusement en tapant des mains, tapant les mains sur le corps et sur des mollets habillés de bottes en caoutchouc… Sur ma chaise, seule, calme et pourtant envahie d’images du passé…

Le jour du mariage de mes amis, il faisait très chaud  et ma mère était mourante à l’hôpital. Dans  le parc de la mairie, mes amis avaient  planté leurs invités. En habits de mariés, ils m’avaient  amenée voir ma mère pour lui offrir  ces quelques instants de bonheur…Merci Bernard…

Il pleuvait un peu et j’avais froid soudain. Les Rythmopathes  achevaient leur prestation du tonnerre. Je suis rentrée chez moi et de mon balcon, j’admirais le feu d’artifice…

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25 juin 2012

Week-end ensoleillé au boulot. Le service se vide

Week-end ensoleillé au boulot. Le service se vide de ses occupants car nous fermons pour l'été. Il reste encore un peu plus de la moitié des lits. La semaine prochaine sera chargée en départs car nous fermons le 2 juillet. En attendant, nous profitons de ce répit. J'ai amené de bonnes baguettes pour le petit déj. L'ambiance est bonne car c'est notre dernier week-end ensemble. Après nous serons dispersés dans les autres services. Nos patients sont calmes comme endormis par la chaleur, les ventilos brassent l'air sans trop y croire... Les stores sont baissés et dans la pénombre, chacun reste seul avec ses pensées. Je m'active, plaisante ici et là, entend les rires et les plaintes... Ma jeune collègue avec un nom qui finit par ez, chante à tout va "Et viva Espana !". D'ailleurs tout le monde aime l'Espagne. C'est dire la performance de l'équipe de France ! Onze branleurs qui s'ennuient sur le terrain. Onze enfants capricieux qui refusent de jouer au football....

Au bout de la rue, il y avait un petit chemin qui sentait bon l'enfance. Un pré mis à disposition par un habitant. Nous étions nombreux (en moyenne, 4 enfants par foyer!) et nous passions nos journées à jouer au foot ou grimper aux arbres, à courir, sauter, tomber, se relever et chuter...Les grands s'occupaient des petits, les mères étaient tranquilles... Nous rentrions à la maison, juste pour manger et dormir...Il y avait pas d'adulte pour nous surveiller, nous étions autonomes et rares étaient les embrouilles. Le proprio avait installé de vraies cages de foot pour ses enfants. Lorsqu'ils furent trop grands, c'est nous qui profitions de ce magnifique terrain.Puis, le temps passa encore et le proprio ou ses enfants ont vendu le terrain. Aujourd'hui s'y trouve un lotissement et le chemin une avenue devenu... Nos héros s'appelaient Yohan Cruyff, Josip Skoblar ou Roger Magnusson... L'équipe de France était au raz des pâquerettes et nous n'en faisions pas toute une histoire. Mais c'était un monde sans sponsor et sans argent... juste le plaisir de jouer. Juste le plaisir de jouer comme de enfants...

18 juin 2012

VIEUX POEME

Cela fait longtemps que je n’ai pas fourgué un vieux poème…

 

Le chanceux et le poisseux vont toujours par deux…

Enjoué et cynique,

Comme un chaton chatouilleux

Le chanceux, le bienheureux

Sourit aux aléas toujours là, aux catastrophes amphibies,

Aux crimes impunis,

Aux sarcasmes d’un lavabo bouché, aux funestes hennissements

D’un disque rayé,

Et au pli rebelle d’un chemisier.

 

Le chanceux, le veinard,

Attire la chance et vice versa, le vice l’ignore, les intempéries le fuient,

Le soleil le fête aux rayons X inoffensifs et même les virus s’attendrissent…

La politesse que le destin s’obstine à lui octroyer

Encombre les potins, les remarques, les opinions et les réflexions du poisseux.

 

Car intimidé et atypique,

Le poisseux, le poissard,

Succombe aux charmes des emmerdements, aux bises humides de bourrasques hivernales,

Aux sourires crispés d’un chien-loup opprimé, aux affres, aux balafres, aux rafles,  aux gaffes etc…

 

Alors bienheureux inespéré

Ayez une pensée

Pour le poisseux dépité

Car intimidé et atypique,

Le poisseux, le poissard

Etc…

17 juin 2012

AU BOULOT !

Les résultats sont tombés. Comme cela était prévisible Hollande à sa majorité au Parlement. A l'heure qu'il est et sous réserve comme on dit, le FN revient avec 2 députés dans l'hémicycle. Marine, la cheftaine du FN ne sera pas députée alors que sa nièce Marion, un bébé de 22 ans le devient !!! Cela fait du bien de rire un peu... Tiens pour le plaisir : Guéant père et fils sont battus, Lefèvre et Morano aussi ! Les fricoteurs, prêts à tout, prêts pour le deal frontiste ont été battus. La Sarkosie arrogante et de droite dure a tout perdu. Une page vient de se tourner et ça c'est une belle victoire. Ne plus voir leurs mines suffisantes, leurs langues toujours bien pendues, leurs amis et les amis de leurs amis, leurs certitudes et leurs mots civilisés pour nous enfler... Respirons un peu, savourons ce moment car ils reviendront  plus arrogants et plus fous encore. Ces gens-là sont tenaces et c'est à près leur seule qualité...

Bon, ça c'est fait !

En Grèce aussi le scrutin était primordial. Donc, les Grecs ont choisi le statu quo : rester dans l'Euro tout en pestant contre l'austérité. Les deux partis traditionnels droite-gauche devront s'entendre pour gouverner. Le parti de la gauche radicale Syriza arrive en deuxième position avec 27 % des voix mais ne veut pas gouverner. Les néo-nazis ont 18 élus. Bref, c'est toujours le bordel et on ne voit pas bien comment tout ça pourrait finir...

Sinon, au boulot aussi c'est le bordel. Un préavis de grève a été déposé et une rencontre doit avoir lieu demain matin avec la direction... Oui, tu avais bien raison amie, la vie n'est pas un long fleuve tranquille...

15 juin 2012

Aujourd'hui, va savoir pourquoi, une multitude

Aujourd'hui, va savoir pourquoi, une multitude d'images se percutent dans ma tête. D'abord, il fait chaud et ma journée de travail est bien remplie. Alors que je nettoie une chambre à risques (dans le jargon BMR), en face de moi, ma patiente préférée m'observe tout en regardant sa télé. Il y a toujours, un patient préféré. Ce n'est pas forcément celui des autres. C'est toi, qui sans raison apparente ou peut-être les atomes crochus comme on dit, c'est toi donc qui as établi une relation humaine donc particulière avec une autre personne. Nos patients restent en moyenne deux à trois mois avec nous, parfois plus ou moins ...  (décès évidemment). Cela crée des liens... des habitudes... réconfortantes.

Je me souviens de cette dame, dépossédée d'elle-même, réfractaire et déjantée. Elle tirait les cartes, était sale et portait autour du cou le trousseau de clés de sa maison. Elle me tirait les cartes... se rétractait devant mon jeu minable... Elle s'en alla pour une maison de retraite, vaincue par la réalité. Son jeu de 32 cartes était enroulé comme un trésor, les bactéries se régalaient... Je lui offrais un jeu tout neuf pour sa nouvelle vie... Elle apprécia et moi aussi.

Donc, ma patiente préférée va me quitter pour gagner un an ou deux... Elle recommence à marcher, elle qui n'y croyait plus. Oui, bon, elle ne marche pas  toute seule mais elle se déplace un peu avec son déambulateur jusqu'aux toilettes...... Elle fait attention à moi. J'étais très pressée car toute seule et le sol ne voulait pas sécher. J'avais branché un ventilateur dans la chambre... En face, ma patiente préférée avait suivi mon manège et m'interpella : « Vous pouvez prendre celui-là ». Elle parlait d'une voix si faible que je lui demandais de répéter. Je compris qu'elle s'adressait à moi et la remerciais. D'habitude, ils ne font attention qu'à eux-mêmes, quand ils s'intéressent à nous, c'est qu'ils sont prêts, prêts à partir...

Voilà, mais c'est aussi comme ça tous les jours. On ne fait pas attention à ceux qui sont là pour nous, on trouve ça normal d'être aimé. Et puis, un jour, on nous laisse et on nous quitte... Eh oui, on fait le mariolle, repu d'indépendance, de fierté et d'arrogance... Tout à coup, des images nous envahissent, des sensations, des impressions... on a l'air vraiment con ! Peut-être, à l'instar de ma patiente préférée du moment qu'il ne me reste qu'un an ou deux... Merde alors, aurai-je le temps, de dire tout mon amour à ceux qui ont compté pour moi ?

C'est dingue quand même,  se que peut révéler ce métier de « merde »...

 

13 juin 2012

LE STRESS DU CANDIDAT...

 

Aujourd'hui, ma fille présentait son oral vital, son dossier pour son examen professionnel... Des semaines de stress et encore hier soir : l'apogée... Elle devait passer vers 14h. J'étais de matin (7h-14h30) et ma matinée de travail fut au delà de mes espérances : 6h 40, en partant, je lui laissais un petit mot qui s'achevait par « je t'aime, maman... », 9h, je pensais à elle mais je décidais de la laisser dormir, 12h15, je consultais mon téléphone des fois que... un problème....un stress soudain... Je descendais pour fumer une clope avant le déjeuner et l'appelais. Mon téléphone était hors connexion ! Je l'éteignais, le rallumais, l'insultais... j'avais perdu le fil avec ma fille. Dans quel état était-elle ?

Il me fallait attendre la débauche pour en savoir plus. La connexion rétablie, ma fille m'avait laissé des messages... En sortant et me dirigeant vers le parking, j'appris qu'elle allait bien, qu'elle ne savait pas trop et qu'elle ne rentrait pas de si tôt car « entre le train, le tram et le bus... »    

Ouf, nous avions passé cette épreuve alors le tweet de la première dame de France, on s'en foutait un peu...

Tous ces gens qui croient que leur avis est intéressant, n'intéressent qu'eux. Moi, je serais électrice à La Rochelle (j'aimerai bien, ça...), et bien, je ferai ce que je crois être bien pour ma région, ma ville, mon quartier... et pour MOI aussi ! Et le reste...

Ce soir, ma fille est détendue et moi aussi, dire qu'il y a encore les écrits la semaine prochaine...

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